Chant de l’Andalousie perdue
Je sais qu’il n’y a de dieu que Dieu
Que le sort n’est que celui qui est écrit
Et que l’Andalousie est temps au passé
Mais le cœur pur est ainsi fait d’Adam
Que des regrets il se remplit
Pour se déverser en tristes pleurs
Sur les jours qui défilent
Sans qu’une issue ne s’y dessine
Comprendre le dessein divin est vain
Supporter avec vaillance est certain
Mais le cœur est lourd et l’œil humide
Des hommes entre eux miséricordieux
Se prennent les mains et se rappellent
En quatre-vingt dix neuf et Un
Que Seul Lui peut les sauver
De leur solitude éplorée
De leur défaite étalée
De leur destin scellé.
Sache qu’en vérité
Nulle Andalousie
N’est ici à regretter
Car seules piété et bonnes actions
Sont de notre effort meilleure provision
Ahmed BENZELIKHA.