Parcours
Tu es parole ,
écharpe du vent,
et tu entraines
les pleurs des pluies ,
dans mon impuissance
à séparer les regards
Nos nuits ne sont plus fixées au ciel,
elles s'éparpillent ,
elles naissent au-dessus des remparts
Elles dorment dans des lampes
qui s'en vont le matin
S'assemblent les noeuds de nos cordes,
chemin pour les lèvres fanées,
pour l'étoile encore chaude sous la peau incertaine
Tout est insaississable , en gestation ,
en voyage
Juste un brouillard ,
à la taille des îles closes,
planté sur les pavés lointains
qui peinent à se réveiller
Kenzy Dib