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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 22:25

Tarzan, le nom à lui seul évoque les images et les sensations les plus vives. Celles rattachées à l'aventure et à l'action exaltante, à la jeunesse et aux rêves ardents. Né en Amérique, en 1912, sous la plume d'Edgar Rice Burroughs, son nom raisonnera partout dans le monde, avec la même ferveur, dans le cœur de millions de lecteurs puis rapidement de spectateurs.


En Algérie, c'est sous les traits de Johnny Weissmuller, le bel acteur champion du 100 mètres crawl, que Tarzan conquit les cœurs et les esprits de milliers de jeunes.

  Trz.jpg

 

A Constantine, par exemple, Tarzan est né sous les yeux encore émerveillés par la magie des frères Lumière, aux salles d'antan Nunez et Cirta. Deux salles de cinéma «indigènes», dont on se souviendra que la seconde accueillit Farid El Atrache, pris à partie par des militants du PPA, pour le «saut périlleux» qu'avait fait son «tapis volant» musical par-dessus l'Algérie et sa revendication identitaire.

 

Rapidement, aux piscines de Sidi M'cid et à la Cuvette, près de la Gare, au niveau de la Forêt des Pins il y eut des Tarzan et un djebel Tarzan.

 

Du côté de Sidi M'cid, c'était le culte du beau corps, on nageait, on faisait du vélo sur la route de Mila, on était sociétaire du CSC, né en 1898, s'il vous plaît (pour alimenter la traditionnelle polémique avec le MCA), on faisait partie des scouts, on se gominait les cheveux, on écoutait Abdelouahab, on portait parfois un Osmanli (Fez) et... on aimait Hollywood.


Deux figures en particulier frapperont les jeunes esprits d'alors, «Ralph Scamboot» pour Randolph Scoot et Johnny Weissmuller.

 

Nul hasard s'il s'agit là des acteurs représentatifs des deux grands genres qui firent le succès du cinéma populaire américain, le western et le film d'aventures.

 

Auxquels il faut ajouter le comique avec Bétabot et Locstello, pour Bud Abbot et Lou Costello, dont on a longtemps inversé les noms, au gré des consonances : Bétabot «faisant» gros et Locstello plutôt maigre.

 

Tarzan était pour les gamins qui allaient jouer au ballon à la Cuvette, du côté du Chalet des Pins, un modèle qu'ils suivaient déjà de la manière la plus élémentaire, en s'accrochant à de longues cordes nouées aux branches des arbres, comme autant de lianes pendantes, sur un monticule baptisé depuis lors Djebel Tarzan, imitant le célèbre cri de la jungle (en fait du Tyrol natal du père de Johnny Weissmuller).

 

 

 

Il y eut une tentative d'imposture, qui révolta les enfants de Sidi Rached, de Sidi Mimoun et de Sidi Eldjellis, qui dénoncèrent à grands coups de boycott, l'apparition d'un «faux» Tarzan à l'écran : le pauvre Buster Crabbe reparti, illico presto et sans demander son reste, en Pathé métropolitaine.

 

Tarzan était ce personnage mythique, sauvage comme le colonisé, héritier déchu d'une grande lignée, comme les Arabes, mais capable de réussir et de dominer le monde malgré son dénuement, comme les indigènes, jusqu'à prendre sa revanche sur l'histoire, qu'on se rappelle Tarzan en smoking dans Les Aventures à New York, comme les Algériens.

 

C'est pourquoi le cinéma fut un formidable outil d'ouverture sur le monde, une projection des aspirations à une vie meilleure et donc de promotion des idées et des valeurs universelles.

 

Comme il développera le sens esthétique et constituera un puissant levier à la réflexion.

 

Les studios d'Hollywood et de Misr furent, malgré eux, les instigateurs d'une nouvelle vision du monde et de soi chez les jeunes Algériens nés dans les années 1930.

 

C'est le film Tarzan, l'homme singe, réalisé en 1932, douze ans après le premier Tarzan du cinéma, qui rend le personnage d'Edgar Rice Burroughs célèbre et consacre, plus que le roman et la bande dessinée, le mythe.

 

 

Un mythe particulier, populaire mais aussi profondément philosophique, qui relève tant de l'aventure que de l'humanisme. Une allégorie qui consacre l'espoir d'un retour à la nature, à un monde certes primitif et hostile, mais dominé par l'homme, libéré des aliénations de la société mercantile et mécaniste.

 

A l'inverse des Superman et Batman, c'est un héros sans costume, à mains nues, libre et heureux, qui trouve sa force en lui-même, dans un arc-boutement de la volonté, dans un prodigieux dépassement de soi, que symbolisent admirablement les illustrations de Burne Hogarth, ou l'image de Tarzan atteint parfois au sublime de l'expression humaine.


tarzan_hogarth.jpg

 

 

De l'archétype de Tarzan débouchait toute une vision du monde, avec l'adhésion aux valeurs pérennes du dépassement de soi.


Bonté naturelle, volonté agissante et action transcendante,le meilleur de l'homme, voilà la parabole à portée du plus grand nombre, qu'offrait aux jeunes algériens d'alors le mythe de Tarzan. Et qu'il peut encore offrir à ceux d'aujourd'hui.

 


 

 hogarth.jpg

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 22:27


Djurdjura-Benzelikha-copie-1

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 22:11

 

REDHA-HOUHOU-Benzelikha.jpg

 

Ahmed Rédha Houhou, père du roman algérien en langue arabe, écrivain à la verve satirique, pleinement engagé dans le combat pour l'émancipation de sa société et la liberté de son peuple, intellectuel bilingue, d'une formation singulière, tant à l'école de Jules Ferry, qu'à l'Ecole des sciences légales de Médine d'Ahmed Fayed Abadi.

 

Natif de Sidi Okba, il vit le jour en 1911 dans cette belle palmeraie où repose l'apôtre de l'Islam maghrébin, Okba Ibn Nafaâ, qui porta haut l'étendard de Dieu, jusqu'aux bords de l'Atlantique.

 

D'un milieu aisé, il eut une enfance heureuse et put poursuivre ses études jusqu'au certificat d'études qui lui ouvrit les portes de l'administration des postes.

 

Peut-être que Houhou, aurait pu mener la tranquille existence d'un employé des postes, dans une sous-préfecture coloniale. Mais il était écrit qu'un tournant allait donner à sa vie un tout autre sens.

 

En effet, sa famille décida de s'établir à... Médine. L'antique Yathrib fut, bien sûr, à la hauteur de sa prestigieuse hospitalité. C'est là où le jeune algérien eut à fréquenter l'Ecole des sciences légales de Médine, où il obtint les diplômes nécessaires pour y exercer les fonctions d'enseignant, aux côtés de noms illustres du charaâ et du fiqh.

 

Un tel apanage était rare pour un Maghrébin des années 1930 et n'en souligne que plus le mérite de Houhou. Houhou qui, démentant le stéréotype du « faqih » sombre et revêche qui, plus tard, fera florès, signe de nombreux articles dans la presse locale, à l'instar d'El Menhel ou Saout El Hidjaz, qu'il contribue à enrichir grâce à sa connaissance de la culture française.

 

Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, il poursuit l'aventure des mots en écrivant plusieurs nouvelles, renouvelant ainsi le genre narratif arabe. Il s'inscrit en cela comme l'un des précurseurs de la littérature romanesque arabe, affirmant ses idées novatrices dans un article critique demeuré célèbre, intitulé « La littérature arabe va-t-elle à l'extinction ? ».

 

Sa contribution et sa renommée furent telles, qu'on le surnomma « le pionnier du récit en Arabie », allant jusqu'à le faire figurer jusqu'à aujourd'hui comme écrivain saoudien, dans l'Encyclopédie de la littérature saoudienne.


Peut-être que Houhou aurait pu mener la confortable existence d'un « adib » saoudien bien établi et vivre longtemps entouré de soins et d'attention.Mais il était écrit, qu'Algérien, il ne pouvait que répondre à l'appel de celle-ci, au lendemain des massacres du 8 Mai 1945, Ahmed Rédha Houhou revient au pays et s'établit à Constantine.

   

Constantine, où l'Association des uléma, présidée par cette vive intelligence que fut El Ibrahimi, lui ouvrit naturellement ses portes. Comment pouvait-il en être autrement à la confluence de l'héritage de lutte pour l'émancipation sociale et le renouveau religieux, laissés en legs par Ibn Badis ? Ahmed Rédha Houhou sera enseignant, administrateur et militant infatigable de la cause algérienne, de la cause du peuple et de celle de la femme, dont il n'aura de cesse de dénoncer la double oppression coloniale et sociale.

 

Faut-il rappeler ce Constantine des années 1940 ? Creuset du mouvement national aux repères désormais marqués, s'inscrivant dans un espace communautaire, celui de la cité, dans un axe temporel, celui du progrès dans une idéologie nationaliste et dans une rupture, celle de la violence du 8 Mai 1945.

 

Sitôt retourné au pays, Houhou s'illustre, en aîné des Benhadouga et Ouettar, en publiant le premier roman algérien en langue arabe Ghadat de la Mère des cités , en 1947. Adepte de la forme théâtrale, dont le succès et la portée dans la société algérienne d'alors ne lui échappe point, il fonde en 1949, la troupe théâtrale El Mazher constantinois avec laquelle il montera plusieurs pièces démontrant son talent de dramaturge proche de son peuple.

 

D'un engagement passionné, il signe article sur article dans l'organe de l'Association des uléma El Baçair, dans sa deuxième collection. Si l'écriture romanesque de Houhou se limita à une seule tentative, il n'en fut pas de même pour son genre de prédilection, qu'est la nouvelle, qu'il cultivera avec une verve insatiable au ton railleur, s'inspirant de l'esprit satirique du terroir de cet éternel Djeha, caricaturant, grossissant le trait, dénonçant, s'esclaffant des travers tant du colonialisme que de sa propre société.

 

Avec L'Ane d'El Hakim, faisant pendant à l'œuvre novatrice de Tewfik El Hakim au Moyen-Orient en 1953, L'Inspirée en 1954 et Portraits humains en 1955, il signe en un court laps de temps, l'essentiel d'une œuvre qu'il laissera à la postérité.

 

Il est certain que Houhou aurait pu vivre et écrire, parmi sa fratrie, des plus belles pages de la littérature.

 

Mais que connaît la bêtise coloniale de la fraternité, de la beauté, des mots et de la liberté ?

 

Comme, plus tard, son frère Mouloud Feraoun, il fut enlevé, traîné, supplicié, fusillé séance tenante, sans autre forme de procès, ce 29 mars 1956.

 

Ses lunettes maculées de sang rouge tombèrent sur cette belle terre d'Algérie.

 

Il existe à Constantine un lycée qu'on nommait d'Aumale, où Ferdinand Braudel, l'historien de la Méditerranée, enseigna et où le Maréchal Juin, le vainqueur du fascisme, étudia.

 

Ce lycée, par-dessus l'abîme, s'appelle aujourd'hui Ahmed Rédha Houhou. Sur son fronton, flotte un drapeau vert et blanc, frappé de rouge.

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 19:59

Quand le colonialisme est ostensiblement religieux, c'est pour menacer les contrefacteurs.  20-Fr-1929.jpgBillet d'Algérie de 20 francs de 1929.20-Francs-1929.jpg

(Traduction de l'inscription coranique : "Au nom de Dieu le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Malheur aux fraudeurs". Sourate 83 verset 1).


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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 21:51

 

"La nature morte", l'expression consacrée par le langage, ne donne plus à voir l'idée qu'elle évoque celle, saugrenue, d'une vie dénuée de vie. Une dépouille de l'existant.

Assise dans la typologie des formes de représentations de l'art pictural, la dénomination trouve son origine dans un des soubassements de la peinture, soit la représentation de la nature, de ce qui nous entoure, et par cela même l'appropriation de cette dernière, à travers l'organisation des objets inanimés assemblés.

La nature morte ne donne-t-elle pas, ainsi, à se faire voir comme un trophée de "la chasse" artistique, le figement affirmé d'un spectacle ravi à la réalité, livré en une nouvelle intelligibilité, dans l'espace clos d'une toile, le temps d'un regard ?

    Jan_van_Huysum_003.jpg

 

Mais cette nature morte revit singulièrement à chaque regard et ressuscite sous une autre forme, en une autre vie, celle que lui prête le regard.

Elle devient le lieu émotif et intellectuel partagé par notre vie et celles des autres, celle de l'artiste et de tous ceux qui s'arrêteront devant elle.

Elle est, alors, l'Image, non pas d'une nature morte, mais celle d'un éternel humain.

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 21:51
Gingko biloba

« Dieses Baums Blatt, der von Osten

Meinem Garten anvertraut,
Giebt geheimen Sinn zu kosten,
Wie's den Wissenden erbaut,

Ist es Ein lebendig Wesen,
Das sich in sich selbst getrennt ?
Sind es zwei, die sich erlesen,
Daß man sie als Eines kennt ?


Goethe_Ginkgo_Biloba-benzelikha.jpg

Solche Frage zu erwiedern,
Fand ich wohl den rechten Sinn,
Fühlst du nicht an meinen Liedern,

Daß ich Eins und doppelt bin ? »
Goethe

« La feuille de cet arbre, qui, de l’Orient,

Est confiée à mon jardin,
Offre un sens caché
Qui charme l’initié.
 
Est-ce un être vivant,
Qui s’est scindé en lui-même,
Sont-ils deux qui se choisissent,
Si bien qu’on les prend pour un seul ?
 
Pour répondre à ces questions,
Je crois avoir la vraie manière :
Ne sens-tu pas, à mes chants,

Que je suis à la fois un et double ? » 

Goethe (traduction de Henri Lichtenberger)

 

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 20:34

 

De Jack Lang à Nicolas Sarkozy, en passant par Gordon Brown, jusqu'à une certaine élite intellectuelle et médiatique, une même idée du refus des implications de la réalité coloniale.


 

 

Nul "travail de mémoire" des historiens, comme proposé par le Président français (imagine t-on un tel travail pour "prouver" la réalité du premier ou du second conflit mondial ?), ne saurait remplacer la justice à faire. Que soient reconnues, enfin, dans les souffrances subies et la revendication présente, l'universalité de la parole de Térence : "Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger". En pareil cas, celui de la réaffirmation du partage de la même humanité, rien ne saurait indéfiniment se substituer au travail de dignité.

 

 


Le texte intégral de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, adoptée le 14 décembre 1960, sur le site de l'ONU 
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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 20:48

 

Chant de l’Andalousie perdue

 

Je sais qu’il n’y a de dieu que Dieu

Que le sort n’est que celui qui est écrit

Et que l’Andalousie est temps au passé

Mais le cœur pur est ainsi fait d’Adam

Que des regrets il se remplit

Pour se déverser en tristes pleurs

Sur les jours qui défilent

Sans qu’une issue ne s’y dessine

Comprendre le dessein divin est vain

Supporter avec vaillance est certain

Mais le cœur est lourd et l’œil humide

Des hommes entre eux miséricordieux

Se prennent les mains et se rappellent

En quatre-vingt dix neuf et Un

Que Seul Lui peut les sauver

De leur solitude éplorée

De leur défaite étalée

De leur destin scellé.

Abu-Abdallah-Al-Naciri-Benzelikha.jpg

 

Sache qu’en vérité

Nulle Andalousie

N’est ici à regretter 

Car seules piété et bonnes actions

Sont de notre effort meilleure provision


 

Ahmed BENZELIKHA.

 

 

 

 

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 20:51
"Cirta était environnée d'une couronne de villages fortifiés qui protégeaient son territoire contre les incursions des montagnards ; c'étaient les Castella. L'un d'eux, Tiddis a déjà été assez largement fouillé pour donner une idée de la vie dans ces moyennes agglomérat ions. Tiddis occupe une pittoresque position fortifiée à l'entrée des gorges du Khreneg. La ressemblance avec le site de Constantine avait incité la population à lui donner le nom de Ksentina El Kdima (le vieux Constantine.) Une route récente permet de s'y rendre après un parcours de 28 kilomètres à partir de Constantine. Un dernier virage met brusquement le visiteur face à la sauvage montagne, dominée par une masse rocheuse. Les quartiers mis déjà à jour font une tache d'ocre vif au milieu des vertes touffes d'asphodèles. La voie romaine en lacets donne accès aux différentes terrasses qui rassemblaient les édifices, dont certains sont taillés dans le rocher. Les ruines se repèrent sur plus de quarante hectares. On peut les diviser en trois groupes : le premier occupant le plateau, le second, le versant oriental, le troisième le pied de la falaise; Le plateau est divisé en deux parties par un mur qui, partant du point le plus élevé (Ras El Dar) suit une direction Nord-Sud. La partie orientale du plateau a seule été construite. Appuyé contre les roches mêmes du Ras El Dar, un sanctuaire indique que l'acropole avait un rôle religieux autant qu'une destination militaire. Un nombre considérable de citernes assuraient l'alimentation en eau, à défaut de sources. De plus grands réservoirs alimentaient des thermes de montagnes. Partout la falaise a été taillée et une inscription du milieu du IIIè siècle célèbre ce travail. Les principaux édifices exhumés occupent le versant oriental. Une porte imposante couverte d'un arc et jadis munie de vantaux, donne accès à l'intérieur de la ville. Une rue dallée conduit à une première petite place qui desservait le marché. La terrasse supérieure porte un petit forum sur lequel s'ouvrent trois salles qui n'ont entre elles aucune communication, mais qui toutes trois ont leurs entrées tournées vers l'est. La petite cité semble avoir abrité de nombreuses communautés religieuses; On connaît déjà un sanctuaire de Mithra, un temple de Vesta, un sanctuaire des Cereres, tandis que le haut lieu semble avoir été consacré à de vieilles divinités africaines remplacées par Saturne à l'époque romaine. Un important quartier de potiers à été découvert tel qu'il existait au moyen âge; Parmi les centaines d'inscriptions mises au jour, il y a lieu de donner une place de choix à celle qui rappelle la carrière de Q. Lollius Urbicus, né près de Tiddis, qui devint préfet de Rome au IIè siècle. Cet enfant du pays, devenu un des principaux personnages de l'empire est un bel exemple de réussite personnelle et de promotion officielle."

Malek Haddad, in An-nasr, 13 janvier 1966.

 TIDDIS
Quand, face à cette petite colline, couverte de ruines, je me mets à penser à ceux qui ont vécu là, je m'imagine les voir vaquer à leurs occupations et, au soir, durant la belle saison, se délasser, se promener en bavardant, évoquant le passé, comme aujourd'hui eux sont évoqués ... On est si peu de choses.
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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 23:15

Ennio Morricone, on s'en souvient peu, est l'auteur de la bande originale du film de Pontercorvo La Bataille d'Alger, à ce titre la discographie du célèbre compositeur compte un morceau portant le titre de "1er Novembre 1954", le voici :

 

 

 


 
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